La compagnie Les Arpenteurs de L’invisible est heureuse de vous annoncer sa nouvelle création 24-25, l
L’Homme Qui Rit
De Victor Hugo
Adaptation et mise en scène de Jérémie Sonntag et Florian Goetz
Avec 6 Comédiens : Hayet Darwich, Florian Goetz, Maxime Lévêque, Jordan Sajous, Sarah Jane Sauvegrain…
Forme autonome techniquement, pouvant se jouer dans un théâtre ou des lieux non équipés.
Tout public à partir de 12 ans. Scolaires à partir de la 4ieme.
1O personnes en tournée
À la fin du 17e siècle, un jeune lord, Gwynplaine, est enlevé sur ordre du roi et atrocement défiguré, la bouche fendue jusqu’aux oreilles. Abandonné une nuit d’hiver, il sauve une petite fille aveugle, Dea, et rejoint la voiture d’un artiste nomade, Ursus. Quinze ans plus tard, devenus comédiens, ils connaissent le succès avec leur pièce «Chaos vaincu» grâce à la monstruosité de Gwynplaine qui provoque l’hilarité. Par une suite d’évènements et d’intrigues de cour, Gwynplaine est rétabli dans ses droits et devient pair d’Angleterre. Mais sa mutilation ne s’effacera pas, et celui qui se serait voulu prophète à la chambre des lords restera condamné à n’être qu’un bouffon.
Ce roman de Victor Hugo, publié en 1869 est une œuvre foisonnante et baroque ; une méditation historique et métaphysique, qui nous donne à réfléchir sur la misère et sur le peuple.
« Par le prisme des personnages de Dea et de Gwynplaine, nous faisons exister dans ce monde sans perspective la possibilité d’une révolte. Qu’il s’agisse d’un désir de justice irrépressible pour Gwynplaine ou de l’expression d’un dessein commun pour Dea, notre Homme qui rit est une ode à l’ouverture, à l’invention collective d’un nouvel horizon fondé sur l’attention à l’autre, sur le souci de la relation et sur l’importance des communs.
Dans un dispositif scénique trifrontal, le public sera au cœur de la représentation. Le spectateur fera ainsi l’expérience des différentes classes sociales (il sera à la fois un artiste nomade, le peuple cherchant à se divertir, un aristocrate à la cour ou siégeant à la chambre des lords...) Notre Homme qui rit s’inspirera des codes de cette forme ancienne de théâtre populaire qu’est le théâtre de tréteaux. Une voiture usée, polluante et déclassée rappellera la condition des classes moyennes paupérisées de nos sociétés inégalitaires et sera un espace scénique à part entière, sorte de tréteaux contemporain.
Pour parler de manière universelle de la violence sociale, nous jouerons sur les représentations esthétiques de la misère et du pouvoir en entremêlant les époques. Les costumes et les musiques évoqueront un espace atemporel où se mêleront aussi bien les influences classiques du 18ème que celles de notre siècle. » Jérémie Sonntag et Florian Goetz
Les arpenteurs de l'invisible sont conventionnés par le département du Val de Marne et artistes associés à la Ferme de Bel Ébat - Guyancourt et au Théâtre Antoine Watteau - Nogent-sur-Marne.